Le temps de l’Épiphanie
Place de ce temps dans le calendrier liturgique :
« Épiphanie » – mot d’origine grecque – signifie ‘manifestation’. Elle révèle au monde tout l’éclat de la gloire du Christ. Durant ce temps sont évoqués la visite des mages, le baptême du Christ et son premier miracle à Cana : autant d’aspects de la manifestation (= démonstration) de sa gloire au monde.
Nous annonçons Jésus en tant que Seigneur et proclamons sa divinité. Noël rend témoignage à son humanité ; l’Épiphanie souligne ses liens avec le Père. Noël et l’Épiphanie attestent que celui qui est venu au monde est à la fois vrai homme et vrai Dieu. Une femme a mis au monde le Fils de Dieu. La Parole est devenue chair en Jésus-Christ.
La prédication du temps de l’Épiphanie se penche sur la personne du Christ. L’image qu’il nous est donné de contempler est celle du Fils de Dieu et du Fils de l’homme. Semaine après semaine, les péricopes de l’Épiphanie ajoutent de nouvelles touches à ce portrait qui fait apparaître Jésus comme le propre Fils de Dieu, à la fois homme et Dieu.
Les péricopes du temps de l’Épiphanie comportent aussi une dimension eschatologique. Le Fils de Dieu reviendra comme Juge. Celles du dimanche de la transfiguration élargissent le cadre de l’Épiphanie par les allusions aux choses de la fin. Elles constituent aussi la transition avec le temps du Carême. Les références à l’Avent du Christ durant le temps de Noël et de l’Épiphanie orientent nos regards vers la conclusion et l’aboutissement de l’œuvre rédemptrice du Christ.
Répétons-le : Christ est au centre du message. Malheureusement, lors des fêtes de Noël, Christ est souvent le grand absent, et ce sont la famille et les enfants qui occupent le devant de la scène. Il ne doit pas en être ainsi dans une Église chrétienne. Jésus et son salut doivent retenir toute notre attention durant le culte. Avec Noël commence l’histoire de notre rédemption ; elle culmine à Pâques avec la résurrection. Nous prêchons Christ. Il est la sagesse de Dieu.
Méditations de l’Avent-Épiphanie
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Pour les enfants
Viens et vois Jésus
- Viens et vois Jésus est un programme d’éducation chrétienne pour aider les parents et les moniteurs à enseigner les histoires de la Bible aux enfants.
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Lectionnaire pour les enfants
Année A
Année B
La liturgie expliquée aux enfants
Notes pour les parents
Les historiens nous disent qu’à l’époque de la naissance de Jésus, il y avait une croyance très répandue qu’un souverain (roi) allait bientôt naître. Le Juif, Josèphe, et le Romain, Tacite en ont tous deux parlé. Le Romain, Suétone a écrit au sujet d’une vieille croyance selon laquelle des hommes venus de Judée allaient diriger le monde. Les mages (des hommes instruits qui étudiaient les étoiles et interprétaient les rêves) venus de l’Orient (peut-être ce qui est de nos jours l’Irak) savaient qu’un roi allait naître en Judée. Ils étaient peut-être prêtres ou d’une classe sacerdotale. Certains croient que les mages avaient entendu parler des prophéties à propos du Christ de Juifs en exil.
Plusieurs légendes sont nées à propos des mages dont il est question dans cette histoire. Celles-ci racontent qu’ils étaient rois, ou qu’il y avait trois mages et que leur nom respectif était Gaspard, Melchéor, et Balthasar. Certaines de ces histoires sont fausses, telle celle souvent représentée sur les cartes de Noël, montrant les mages visitant la crèche de Jésus. Lorsque les mages sont arrivés à Bethléhem, Joseph et Marie avaient amené Jésus dans une maison à Bethléhem, peut-être celle d’un parent (Matthieu 2, 11).
Les mages sont venus à la cour d’Hérode pour demander où ils pouvaient trouver le roi des Juifs, car ils avaient vu un signe de sa naissance, son étoile en Orient (Matthieu 2, 2). Plusieurs explications ont été données pour expliquer la présence d’une telle étoile. Certains ont avancé que la comète de Halley était passée par cet endroit avant la naissance de Jésus. Peu importe l’événement, ce qui est certain, c’est que les mages ont compris qu’il s’agissait de l’étoile du roi des Juifs. Il n’est donc pas surprenant qu’ils aient voulu être parmi les premiers à le voir.
Une intrigue secondaire à cette histoire est l’hypocrisie et les manigances du roi Hérode qui ont conduit aux meurtres des enfants de Bethléhem. Il est facile de comprendre sa réaction à l’annonce de la venue d’un nouveau roi des Juifs. Tout Jérusalem était perturbé par l’annonce, craignant sans doute la réaction d’Hérode. Hérode avait appris des chefs religieux que le Christ allait naître dans la ville de Bethléhem, tel que Michée l’avait prophétisé (voir Michée 5, 2).
Après avoir reçu les réponses à leurs questions à propos du lieu de naissance de Jésus, les mages se sont rendus à Bethléhem, guidés par cette étoile mystérieuse. Les étoiles ne bougent pas et elles ne s’arrêtent pas à un endroit précis au-dessus de la terre. Pourtant, il est écrit dans les Écritures : « l’étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta » (Matthieu 2, 9). Ce mystère n’est pas expliqué. Dieu ne satisfait pas notre curiosité scientifique à ce sujet.
Parfois, les chrétiens associent les présents apportés par les mages à l’oeuvre de Jésus de la façon suivante: l’or représente sa royauté, l’encens utilisé pour l’adoration représente son sacerdoce, et la myrrhe utilisée pour embaumer les morts comme un signe de sa mort sur la croix.
Les chrétiens identifient dans cette histoire trois réactions distinctes devant Jésus: (1) La haine de la part de ceux qui le craignent, tel Hérode. (2) L’indifférence, telle celle manifestée par les chefs religieux. (3) L’adoration de la part de ceux qui l’honorent, tels les mages.
Le récit de la visite des mages nous rappelle (1) que Dieu a gardé sa promesse d’envoyer un Sauveur dans ce monde déchu par le péché, et il s’est assuré que tous les peuples de la terre puissent prendre connaissance de sa venue; (2) Jésus Christ est le Sauveur de toute l’humanité, la Lumière des nations.
La mission de tous les chrétiens est alors de faire des disciples de toutes les nations en les baptisant (Matthieu 28, 19).
Études de Texte et Plans de Sermons
Année A
Évangiles et Épîtres
- L’Épiphanie
Matthieu 2:1–12
- 1er dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 3:13–17
- 2e dimanche après l’Épiphanie
Jean 1:20–41
- 3e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 4:12–23
- 4e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:1–12
- 5e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:13–20
- 6e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:20–37
- 7e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:38–48
- 8e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 6:24–34
- La Transfiguration de notre Seigneur
Matthieu 17:1–9
Année B
Évangiles et Épîtres
- L’Épiphanie
Matthieu 2:1–12; Éphésiens 3:2–12
- 1er dimanche après l’Épiphanie—Le baptême du Seigneur
Marc l:4–11; Actes 10:34–38
- 2e dimanche après l’Épiphanie
Jean 1:43–51; 1 Corinthiens 6:12–20
- 3e dimanche après l’Épiphanie
Marc 1:14–20; 1 Corinthiens 7:29–31
- 4e dimanche après l’Épiphanie
Marc 1:21–28; 1 Corinthiens 8:1–13
- 5e dimanche après l’Épiphanie
Marc 1:29–39; 1 Corinthiens 9:16–23
- 6e dimanche après l’Épiphanie
Marc 1:40–45; 1 Corinthiens 9:24–27
- 7e dimanche après l’Épiphanie
Marc 2:1–12; 2 Corinthiens 1:18–22
- 8e dimanche après l’Épiphanie
Marc 2:18–22; 2 Corinthiens 3:1b–6
- La Transfiguration de notre Seigneur
Marc 9:2–9; 2 Corinthiens 3:12–42
Année C
Évangiles et Épîtres
- L’Épiphanie de notre Seigneur
Matthieu 2:1–12
- 1er dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 3:13–17
- 2e dimanche après l’Épiphanie
Jean 1:20–41
- 3e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 4:12–23
- 4e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:1–12
- 5e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:13–20
- 6e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:20–37
- 7e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 5:38–48
- 8e dimanche après l’Épiphanie
Matthieu 6:24–34
- La transfiguration de notre Seigneur
Matthieu 17:1–9
Propre du jour – Feuillet
Année B
Cantiques
Découvrez les vidéos publiées par des chorales et des communautés qui tirent profit du recueil « Liturgies et cantiques luthériens »